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Tannabelle et ses grumeaux

   
"Livre-lui tes pensées. Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas."
Oscar et la dame rose - Éric-Emmanuel Schmitt
   
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5 juin 2013

Attendre des grumeaux ne veut pas dire manger pour trois...

... et heureusement, sinon j'achèverais ma balance d'ici la fin de la grossesse.

Comme j'avais quelques kilos en trop avant de tomber enceinte, ma gynécologue m'a recommandé de me faire suivre par la diététicienne du CHU où nous sommes suivis pour tout le reste. J'ai suivi son conseil avec plaisir, me disant que ça ne pouvait nous faire que du bien, aux grumeaux et à moi.

J'ai donc rencontré la diététicienne pour la première fois il y a un mois. Lors de cette prise de contact, elle a dressé un état des lieux aussi complet que possible de mes habitudes alimentaires pour exploiter les points forts et s'attaquer aux points faibles. Je suis ressortie de son bureau avec un programme à la fois précis, libre et pas franchement restrictif :

  • privilégier les sucres lents aux sucres rapides le matin (j'ai même le droit de continuer à boire mon sacro-saint lait-chaud-deux-cuillers-à-café-de-Poulain :-))
  • manger de tout à chaque repas : crudités, viande ou poisson, féculents ou pain, légumes, fromage ou yaourt blanc "basique", fruit entier ou compote sans sucres ajoutés,
  • s'imposer un petit goûter, composé dans mon cas d'un verre de lait et de 3 Petit Beurre,
  • s'autoriser une viennoiserie ou pâtisserie par semaine,
  • limiter à de rares occasions tout ce qui est pizzas, plats préparés, etc.

Je fuis évidemment les kebabs et McDo (pas tellement difficile !) mais essaie de varier les plaisirs (v'là que je commence à aimer cuisiner, si, si, j'vous jure !) avec par exemple un plat équilibré (pain, viande, fromage, légumes) et qui fait du bien au moral :

Hamburger maisonBien sûr, mayo et frites sont bannies ! ;-)

L'objectif dans mon cas est de ne prendre que de 0 à 6 kilos d'ici l'accouchement et je dois dire que ça fonctionne plutôt bien jusqu'à présent : je mange à ma faim (même plus, parfois !), des choses saines et équilibrées et je n'ai pas encore grossi depuis que les grumeaux ont élu domicile dans mon bidon !

J'ai revu la diététicienne il y a quelques jours pour faire le bilan du premier mois : elle est satisfaite que mon poids n'ait pas bougé mais m'a reproché de ne pas manger assez de féculents pour les 3 organismes que je dois fournir en carburant. J'ai donc son autorisation pour ingurgiter entre 150g et 200g de pâtes ou de riz midi et soir, en conservant bien sûr l'équilibre de chaque repas.

On refait le point dans un mois !

(bien sûr, je ne vous recommande nullement de suivre ce régime, que vous soyez enceinte ou non ; chaque programme nutritionnel est du cas-par-cas !)

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3 juin 2013

Double fente labio-palatine

Vidéo

Élise n'a vraiment pas de chance :

  • Je prends de l'acide folique quotidiennement depuis début décembre 2012.
  • Les fentes concernent davantage les garçons que les filles.
  • Les fentes doubles sont moins courantes que les fentes simples.
  • Les fentes labio-palatines sont moins courantes que les fentes labiales ou les fentes palatines seules.

 

Émission "Allô docteurs" diffusée sur France 5
Date : 21 juin 2011
Durée : 25 mn
Présentation : Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes
Invités : une maman née avec une fente labiale et dont le fils est né avec une fente labiale et le Dr Laurence Benouaiche, chirurgien à l'hôpital Necker

 

2 juin 2013

Bidon du 2 juin

4 mois et quelques jours !

02 juin 2013

Côté Gaspard :-)

31 mai 2013

Se reconstruire après une IMG

Vidéo
Émission "Les maternelles" diffusée sur France 5
Date : 23 octobre 2012
Durée : 58 mn
31 mai 2013

Elles ont dû interrompre leur grossesse (2013)

Vidéo
Émission "Toute une histoire" diffusée sur France 2
Date : 16 avril 2013
Durée : 67 mn (en deux parties)

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31 mai 2013

Interruption de grossesse : choix individuels et questions éthiques

Vidéo
Débat diffusé sur Public Sénat
Date : 2 mars 2013
Durée : 43 mn
31 mai 2013

Un choix pour la vie

Vidéo

Documentaire diffusé sur Public Sénat
Date : 2 mars 2013
Durée : 51 mn

31 mai 2013

À toi - Joe Dassin

Audio

À toi
À la façon que tu as d'être belle
À la façon que tu as d'être à moi
À tes mots tendres un peu artificiels
Quelquefois

À toi
À la petite fille que tu étais
À celle que tu es encore souvent
À ton passé, à tes secrets
À tes anciens princes charmants

À la vie, à l'amour
À nos nuits, à nos jours
À l'éternel retour de la chance
À l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi

À moi
À la folie dont tu es la raison
À mes colères sans savoir pourquoi
À mes silences et à mes trahisons
Quelquefois

À moi
Au temps que j'ai passé à te chercher
Aux qualités dont tu te moques bien
Aux défauts que je t'ai cachés
À mes idées de baladin

À la vie, à l'amour
À nos nuits, à nos jours
À l'éternel retour de la chance
À l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi

À nous
Aux souvenirs que nous allons nous faire
À l'avenir et au présent surtout
À la santé de cette vieille terre
Qui s'en fout

À nous
À nos espoirs et à nos illusions
À notre prochain premier rendez-vous
À la santé de ces millions d'amoureux
Qui sont comme nous

À toi
À la façon que tu as d'être belle
À la façon que tu as d'être à moi
À tes mots tendres un peu artificiels
Quelquefois

À toi
À la petite fille que tu étais
À celle que tu es encore souvent
À ton passé, à tes secrets
À tes anciens princes charmants

30 mai 2013

Ça pétille !

La première fois, c'était dimanche après-midi.

Puis ça l'a refait mardi.

Et depuis hier après-midi, ça n'arrête pas !

...

...

...

Mais quoi donc ?!

...

...

...

Les p'tites bulles dans mon ventre, pardi !

Bulles vertes    Bulles oranges

J'ai d'ailleurs une théorie (pas encore prouvée scientifiquement, je l'admets !) à ce sujet : ces p'tites bulles, ce sont Gaspard qui pète et Élise qui rote, bien sûr ! :-)

29 mai 2013

Quand la grossesse prend le mauvais chemin...

Ce billet vous paraîtra peut-être impudique, déplacé, dérangeant mais ma détresse est telle que je ne peux garder ça pour moi, même si (et heureusement) j'en parle beaucoup avec mon homme, mes parents, mon frère... Bien que, comme je le dis plus bas, la réaction de certaines personnes plus ou moins proches nous blesse parfois, j'ai besoin de partager ce que je ressens, non pas pour me faire plaindre ou pour déclencher une vague de messages ou de coups de fil, mais pour que vous sachiez, pour que vous compreniez, pour que vous essayiez de vous mettre à notre place, pour que vous mesuriez la douleur, la détresse, les questions, l'angoisse qu'entraîne cette situation...

Chemins

Contrairement à mon mari, je ne voulais pas connaître les sexes et ils ne devaient donc pas être révélés avant la naissance mais les nouvelles que nous avons apprises lors de la dernière échographie, passée vendredi dernier, enlèvent tout le charme et tout le sens de ce secret. Nous attendons donc un garçon et une fille. Dès que nous l'avons su, mon mari et moi nous sommes, naturellement et sans nous concerter, mis à les appeler par leurs prénoms, ceux que nous avions déjà choisis : Élise et Gaspard.

Gaspard va bien.

Élise a deux problèmes : une double fente labio-palatine et un problème au cerveau. La fente, si elle est isolée, ne nous inquiète pas outre-mesure ; c'est l'anomalie cérébrale à laquelle elle pourrait être associée qui est plus inquiétante. Malheureusement, à ce stade de la grossesse, le cerveau est encore trop peu formé pour que l'échographie permette d'en voir davantage.

Nous sommes donc ressortis de l'échographie avec ces quelques informations et une tonne de questions et d'angoisses.
Notre dossier a été soumis au "staff" (commission pluridisciplinaire qui discute des grossesses à risques) lundi.
La sage-femme du service de diagnostic anténatal nous a appelés hier après-midi pour nous donner un rendez-vous, la semaine prochaine, avec un Professeur du CHU spécialisé en grossesses à risques et en médecine fœtale : nous devons discuter avec lui de la possibilité de pratiquer une amniocentèse, dont l'objectif est d'obtenir le caryotype d'Élise, c'est-à-dire sa "carte chromosomique", pour détecter toute anomalie chromosomique et en évaluer la gravité, les risques, les conséquences.
Dans le meilleur des cas, nous n'aurons d'autres nouvelles que début juillet (à condition que l'amniocentèse puisse être pratiquée rapidement) puisque le premier résultat, partiel, est disponible sous 2-3 jours mais que le résultat complet n'est disponible que sous 4 semaines.

 

Dans ma tête…

  • J'y pense tout le temps. C'est ma première pensée et ma dernière pensée de la journée, ça ne me quitte pas.
  • Quand j'arrive à m'évader un instant, ça me rattrape subitement.
  • La vie est injuste : après le mal que j'ai eu à tomber enceinte et les montagnes russes du début (épisodes 1, 2, 3, 4 et 5), nous espérions (et pensions avoir le "droit" de) vivre cette grossesse sereinement et voilà que nous nous prenons une énorme claque en pleine figure.
  • Nous ne sommes pas encore tout-à-fait des parents mais ils sont déjà nos enfants.
  • Nous avons immédiatement ressenti l'envie et le besoin de les appeler par leurs prénoms pour nous dépêcher de créer un lien que nous ne sommes pas sûrs de pouvoir créer avec Élise.
  • Pour l'instant, Gaspard va bien et seule Élise nous inquiète mais il ne faut pas croire que tout est gagné pour Gaspard, ni même que tout est perdu pour Élise.
  • Nous sommes rassurés pour la double fente labio-palatine car elle se traite apparemment avec succès mais nous ne voulons pas nourrir trop d'espoirs au cas où elle "cacherait" quelque chose de plus grave.
  • L'attente et l'impuissance sont insupportables.
  • C'est bien sûr plus facile à dire qu'à faire mais nous ne devons pas nous faire de reproches, nous ne devons pas culpabiliser d'essayer de penser à autre chose, de rire, de dédramatiser, de plaisanter.
  • Le temps passe trop lentement.
  • Mon homme et moi, nous ne parlons que de ça ; quand nous nous disons "allez, on parle d'autre chose", nous n'avons pratiquement rien à nous dire.
  • Entre vendredi et hier, nous attendions avec impatience autant que nous redoutions l'appel du CHU.
  • Comment me réjouir des petits bonheurs (sentir les premières "bulles" des bébés, recevoir de nouveaux vêtements de grossesse commandés avant l'échographie) alors que nous ne savons pas si les nuages qui sont venus assombrir cette grossesse vont se dissiper ?
  • Avant, j'étais fière de montrer mon bidon ; je l'aime toujours autant mais je redoute que l'on vienne m'en parler et me demander si tout se passe bien.
  • Nous essayons de parler normalement des bébés, comme si la grossesse se passait bien, mais au fond de nous, nous savons que c'est superficiel.
  • Je n'étais déjà pas franchement sereine par rapport à cette grossesse mais maintenant, le peu de légèreté et d'insouciance que j'avais s'est complètement envolé.
  • Double fente labio-palatine : personne n'a envie de ça pour son enfant mais vu l'angoisse actuelle, s'il n'y a finalement que ça, nous serons soulagés.
  • Si nous avions attendu deux garçons, nous n'aurions pas pu décider quel prénom, entre Paul et Marceau, donner au bébé "anormal", nous aurions choisi d'autres prénoms.
  • En parler, c'est essayer d'évacuer, c'est ne pas rester seuls avec notre douleur et notre angoisse, mais c'est aussi s'exposer à la maladresse, l'indélicatesse, l'incompréhension, la froideur, le malaise, l'indifférence - jamais mal intentionnés mais souvent blessants.
  • Dans cet article du Monde concernant l'euthanasie :
    Question : Approuvez-vous le fait que la décision revienne aux médecins, et pas à la famille ?
    Réponse : Dans ce genre de situation, c'est important. C'est une sécurité d'un point de vue psychologique de ne pas avoir à porter le poids d'une telle décision. La culpabilité qui pourrait en découler est bien trop importante. C'est aussi une sécurité quand il y a désaccord au sein de la famille et que cela devient une affaire récupérée à des fins idéologiques.
    Alors pourquoi est-ce que la décision revient aux parents dans le cas d'une IMG ou d'une ISG ? Pourquoi est-ce qu'on laisse aux parents le poids, la responsabilité, la culpabilité d'une telle décision ?!
  • Dans quelques jours, nous rencontrerons un Professeur spécialisé en médecine fœtale pour évoquer la possibilité de l'amniocentèse. Maintenant que nous avons une première échéance, je me sens un peu mieux même si je sais très bien qu'il ne nous apportera aucune réponse, aucune solution par rapport à Élise, et qu'il s'agit juste d'une étape supplémentaire vers le diagnostic.

 

Il est encore trop tôt pour savoir si nous aurons à nous interroger sur l'éventualité de l'interruption de la grossesse, mais nous ne pouvons nous empêcher de nous poser des questions...

Garder Élise ou non ?...

  • Comment fait-on pour savoir si une vie vaut la peine d'être vécue ?
  • Comment fait-on pour savoir si on aura la force physique et mentale d'accueillir un enfant malade ou handicapé ?
  • L'IMG (interruption médicale de grossesse), ou plutôt l'ISG (interruption sélective de grossesse) dans notre cas (puisqu'il s'agit d'une grossesse gémellaire et que seul l'un des bébés est atteint et que l'autre est sain), n'est rien d'autre qu'un cadeau empoisonné, un choix inhumain, la boîte de Pandore.
  • En plus d'être un choix impossible, l'ISG a pour effet de tuer le bébé atteint mais aussi de faire courir un risque de mort in utero ou de séquelles graves au bébé sain.
  • Si nous étions sûrs de garder Élise quel que soit son handicap, nous ne pratiquerions pas l'amniocentèse et éviterions ainsi tous les risques - aussi faibles soient-ils - qu'elle implique : fausse couche (3 à 5% de risques en cas de grossesse gémellaire), infection, mort fœtale in utero, fuite de liquide amniotique, etc. Mais nous n'avons pas la chance (?) d'avoir de telles convictions - personnelles, éthiques ou religieuses.
  • Si la question de garder Élise se pose, comment gérer un éventuel désaccord sans mettre le couple en péril ? Comment éviter les reproches, les rancœurs, le ressentiment, les menaces que cela représenterait pour notre couple ?
  • Est-ce que c'est plus facile à vivre quand il n'y a qu'un bébé ?
  • Et la morale, l'éthique, la philosophie, l'eugénisme dans tout ça ?
  • Par moments (souvent après avoir longuement pleuré), je me sens apaisée, sereine et j'ai l'impression de savoir avec évidence ce qu'il faut faire. Et puis, le reste du temps - la majorité du temps - je replonge dans le flou le plus complet.
  • Qu'est-ce qui est le pire : accueillir un enfant dont on ne veut pas vraiment pour avoir la chance d'accueillir un enfant sain ou prendre le risque de sacrifier un enfant sain pour ne pas prendre le risque d'accueillir un enfant dont on ne veut pas vraiment ?
  • Qu'on ne garde pas Élise ou qu'on la garde avec un handicap lourd, au bout de combien de temps serons-nous capables de penser à faire un autre enfant, en sachant que ça pourrait reprendre des années avant de marcher ?
  • Une IMG n'est jamais une situation facile à vivre mais quand elle concerne une grossesse tant désirée et si chèrement obtenue et qu'en plus elle se transforme en ISG, comment expliquer la douleur et la détresse ?
  • Est-ce que la situation serait moins difficile à vivre s'il ne nous avait pas fallu 4 ans 1/2 et 3 FIV pour que je tombe enceinte ?
  • Est-ce que la situation serait moins difficile à vivre si je savais que je pourrais retomber enceinte en quelques semaines ?
  • Et si on jugeait la situation moins difficile en cas de grossesse arrivée facilement et rapidement, est-ce que ça voudrait dire que ma grossesse actuelle est plus précieuse qu'une autre, que les vies d'Élise et de Gaspard sont plus précieuses que d'autres ?

Si on ne garde pas Élise…

  • Comment gérer la grossesse avec un bébé en bonne santé et un bébé que l'on sait condamné, que l'on va euthanasier, que je vais devoir porter mort plusieurs jours ou semaines et que je vais devoir mettre au monde ?
  • Comment vivre l'accouchement simultané d'un bébé en bonne santé et d'un bébé mort ?
  • Gaspard sera quand même un jumeau sans sa jumelle toute sa vie.
  • L'une des pires choses que l'on pourrait entendre : "il vous en reste toujours un".
    Pour vous, Élise et Gaspard n'existent pas. Pour nous, ils sont bien réels.
    Est-ce que vous diriez ça à des parents qui perdent un enfant mais dont l'aîné ou le cadet est toujours là ?
    Supporteriez-vous d'entendre que votre aîné ou votre cadet compense la perte de votre autre enfant ?
  • Est-ce que l'on peut accepter une IMG "juste" parce qu'on ne se sent pas capable d'assumer un enfant différent ou handicapé ?
  • Comment et quand faudra-t-il en parler à Gaspard ?
  • Est-ce qu'on a le droit de prendre le risque de "sacrifier" Gaspard juste parce qu'on ne veut pas d'Élise ?
  • Où l'enterrer ? En Normandie ? Dans le Nord-Pas-de-Calais, d'où nous venons tous les deux ? Mais où, pour nous qui sommes originaires d'endroits éloignés de plus de 100 km ?
  • Ça se passe comment, administrativement, pour un bébé "mort-né" ?

Si on garde Élise…

  • Il ne faudra pas oublier Gaspard au profit d'Élise.
  • Si nous pouvons faire quoi que ce soit pour améliorer sa vie, la question ne se pose même pas : quels que soient les sacrifices à faire, nous les ferons.
  • Est-ce que je pourrai allaiter Élise quand même ?
  • Est-ce que l'on peut refuser une IMG "juste" parce qu'on ne se sent pas capable d'assumer le "court-terme" de cette décision, physiquement et mentalement, même si cela implique d'en assumer le "long-terme" ?
  • Est-ce que je saurai l'aimer et la regarder autant et aussi "bien" que si elle était en bonne santé ?
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