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Tannabelle et ses grumeaux
   
"Livre-lui tes pensées. Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas."
Oscar et la dame rose - Éric-Emmanuel Schmitt
   
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23 novembre 2016

Du neuf avec du vieux

Bon, depuis le temps que je veux vous raconter les petits et grands changements qui se sont produits dans notre vie ces derniers mois, l'heure est enfin venue de le faire, en express, histoire d'éviter le billet-fleuve tout en vous "mettant à jour".

Alors, Hector est arrivé parmi nous le... Ah non, ça vous êtes déjà au courant, mon retard ne remonte pas si loin ! ^^Reprenons depuis le début de l'année alors.

Salariée en tant que chef de projet traduction depuis le début de ma vie professionnelle, j'ai décidé - après de nombreuses années à en avoir envie sans oser me lancer et poussée par "l'effet Élise" - de m'installer en tant que traductrice indépendante. Je dois reconnaître que, de retour au travail après 14 mois cumulés de congé maternité et 5 mois cumulés de congé parental, je ne me sentais pas tout à fait à l'aise dans mes Converse pour demander une rupture conventionnelle (car il était hors de question pour moi de partir sur une démission). Finalement, à force de négociation et de compromis, je l'ai obtenue ; j'ai quitté mon entreprise le 29 février (un jour doublement mémorable du coup !) et ai lancé mon activité libérale courant mars, le 18 précisément comme par hasard - ou pas. Grâce à un gros coup de chance dès le début (merci Delphine !), le démarrage s'est passé (se passe, peut-on sûrement encore dire) encore mieux que ce que j'espérais ! Me voilà donc dans le bain du libéral depuis quelques mois, à ma grande satisfaction, malgré l'URSSAF, le RSI, tout ça, tout ça ! ;-)

Autre changement de taille... Nous avons déménagé ! Pas à l'autre bout de la ville ni dans le bled d'à côté, non, dans notre région d'origine - en bord de mer qui plus est, loin de là où nous avons débuté notre vie d'adultes, notre vie de couple, notre vie de parents, mais près de nos familles respectives. Et je vous jure que ça change la vie !

  • Ne plus avoir à sacrifier un week-end pour voir les parents et pour que les grands-parents et petits-enfants passent du temps ensemble.
  • Ne plus avoir à faire les valises le jeudi soir et les défaire le dimanche soir.
  • Ne plus avoir à faire 2h de route le vendredi soir et 2h le dimanche soir.
  • Pouvoir prévoir des sorties, des activités, des rendez-vous le week-end.
  • Ne pas avoir à concentrer sur 5 jours toutes les tâches et obligations d'une semaine complète.
  • Pouvoir être dépannés au pied levé pour garder les enfants.
  • Pouvoir passer des moments en famille le temps d'un repas ou d'une après-midi.

Bref, même si notre Normandie d'adoption (15 ans pour Monsieur, 11 ans pour moi) nous manque par certains côtés, l'essentiel que nous étions venus chercher "chez nous" est au rendez-vous et nous aide à supporter la période de transition, qui bat toujours son plein.

En bref :

  • Nouveau boulot pour mon mari - toujours dans le même secteur, mais dans une autre boîte forcément et à un poste complètement nouveau pour lui.
  • Nouvelle crèche pour Hector, mais... :
    • Il n'a pu avoir une place que fin octobre (ce qui est déjà une chance énoooooooorme !).
    • Il n'a rien trouvé de mieux que de déclarer la varicelle au bout du 2e jour d'adaptation.
    • Pour couronner le tout, il a enchaîné avec une double otite le jour où il devait reprendre la crèche.
    Résultat : il n'a véritablement démarré que la semaine dernière, ce qui nous a donné de l'air à tous les deux, après six semaines collés aux basques l'un de l'autre !
  • Nouvelle école pour Gaspard - nouvelles écoles, devrais-je dire :
    • Il a démarré dans l'école du secteur (à 4 mn à pieds de chez nous - qui dit mieux ?!) quelques jours après notre emménagement, mais elle ne nous a pas plu (l'accueil, la fréquentation...).
    • Il y est resté 10 jours, avant que n'arrivent les vacances de la Toussaint.
    • Il a donc fait sa rentrée de novembre dans l'école privée près de chez nous (la troisième en deux mois - là encore, qui dit mieux ?!).
    • Et, en grand frère attentionné, il a voulu se montrer solidaire avec Hector en attrapant la varicelle précisément deux semaines après lui.
    Résultat : l'accueil s'est avéré incomparable avec l'autre école, la fréquentation nous correspond davantage et sa maîtresse au doux prénom se montre sur la même longueur d'ondes que nous. Qui dit mieux ?! ;-)

Bilan des courses : nous n'avons pas connu une semaine "normale" (vous savez, de celles qui chantonnent le refrain bien rodé et rassurant "métro-boulot-dodo"), sans déplacement, sans vacances des petits, sans enfant malade, depuis le mois de septembre !

Et au milieu de tout ça, moi qui suis la seule à avoir gardé mes repères quotidiens grâce à mon travail qui n'a rien vu de ce changement d'adresse (mon ordi, une ligne Internet et je peux bosser de n'importe où... de Vladivostok à Nouméa !), je jongle tant bien que mal avec toutes mes casquettes : épouse, mère, traductrice, garde-malade, amie à distance, femme d'intérieur, initiatrice d'un nouveau mode de vie domestique plus sain/écolo/responsable, bénévole pour Nos tout-petits et Souvenange, etc.
Alors, si je me plais à dire qu'une femme est la somme de toutes les femmes qu'il y a en elle, en ce moment, j'ai comme qui dirait l'impression que le portrait n'est pas complet et qu'il en manque au moins une pour que je retrouve un certain équilibre. Mais le temps (et la normalisation des semaines d'école/de crèche) devrait m'y aider !

Pronostics

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10 novembre 2016

De l'autre côté

Depuis Élise, beaucoup de choses prennent une autre dimension. Comme cette conversation fantasmée entre des jumeaux in utero, que j'ai lue à plusieurs reprises ici et là et que j'ai quelque peu réécrite :

- Tu y crois, toi, à la vie après l’accouchement ?
- Bien sûr ! La vie après l’accouchement existe, c'est une évidence. Nous sommes dans ce ventre pour devenir forts et nous préparer à ce qui nous attend après.
- Pfff, ça n'a pas de sens. Il n’y a rien après l’accouchement ! À quoi ressemblerait une vie hors du ventre ?!
- On raconte beaucoup de choses à propos de "l’autre côté"… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière et de joie, des centaines d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que "de l’autre côté" on va manger avec notre bouche.
- Mais c’est n’importe quoi ! Tout le monde sait que c'est notre cordon ombilical qui nous nourrit, pas notre bouche ! Et puis il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… Tout ça, ce sont des histoires de personnes bien naïves. La vie se termine à l’accouchement, c’est comme ça, il faut l’accepter.
- Permets-moi de penser autrement, si tu veux bien. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi ressemblera cette vie après l’accouchement et je ne pourrai rien te prouver. Mais j’aime à croire que, dans la vie qui nous attend, nous verrons notre maman et qu'elle prendra soin de nous.
- "Maman" ?! Tu veux dire que tu crois en « maman » ?! Et où se trouve-t-elle alors ?!
- Mais partout ! Elle est partout autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.
- C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman : il est donc évident qu’elle n’existe pas.
- Je ne suis pas d’accord avec toi. Je suis même convaincu qu'elle existe, car parfois, lorsque tout devient calme, on l'entend chanter et on la sent caresser notre monde… Je suis certain que notre vraie vie va commencer après l’accouchement !

Réflexion

7 novembre 2016

Pour la vie

Être amies, c'est être présentes les unes pour les autres dans les pires moments de nos vies.

amies

4 novembre 2016

Évidemment

Hier, Gaspard a commencé dans une nouvelle école (cela fait des semaines que je dois vous parler du contexte qui-fait-que, mais le temps me manque). Le prénom de sa nouvelle maîtresse ?

Questions

Je vous le donne en mille !

Questions

Élise, évidemment !

1 novembre 2016

'liz'

Ce soir, alors que je mettais Hector en pyjama, nous avons pris mon dernier tatouage pour un arbre généalogique.

image

Dès qu'il voit le personnage féminin représenté sur mon bras, Hector dit "Maman, maman". J'en ai alors profité, comme je l'ai déjà fait à plusieurs reprises, pour lui faire reconnaître les autres symboles.
Lorsque j'ai pointé le bateau, il s'est désigné du doigt.
Lorsque j'ai pointé l'avion, il a répété après moi "Babar" (pour "Gaspard", donc :-)).
Et lorsque j'ai pointé l'étoile, il a fait bondir mon cœur de joie en répétant après moi, à sa façon, "Élise" : "liz !". Pour la première fois. Mon bébé qui grandit, qui apprend à parler, qui ébauche de plus en plus de mots, et - enfin - qui fait entrer sa sœur dans son vocabulaire !

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