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Tannabelle et ses grumeaux
   
"Livre-lui tes pensées. Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas."
Oscar et la dame rose - Éric-Emmanuel Schmitt
   
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20 mai 2013

Mobile de montgolfières - Épisode 2

Et voilà ! Mon premier mobile (détails de fabrication ici) est terminé. :-) Il ne restera plus qu'à le fixer au-dessus du lit mais, là encore, nous attendrons que le lit soit choisi et la chambre prête !

Envol de montgolfières 2           Envol de montgolfières

Je vais maintenant pouvoir m'attaquer au deuxième mobile, qui n'a rien à voir avec ces petits ballons, même si ça rime... suspens ! ;-)

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20 mai 2013

Nuées d'étoiles

Mon mobile de montgolfières étant presque terminé (j'en suis à la confection du support, je reviendrai vous en parler quand tout sera fait), je me suis lancée dans un autre "fait-main". L'idée que j'ai trouvée était à la base un mobile, mais comme j'ai déjà mes montgolfières pour l'un des grumeaux et une autre idée pour l'autre grumeau, j'ai décidé de détourner ce mobile en simple décoration murale : http://www.monbebecheri.com/fabriquer-mobile-enfant/.

Mobile étoiles

Je sais déjà quel rendu je veux obtenir sur le mur (le même effet que sur les photos ci-dessous en fait) mais ne sais pas encore quel système de fixation (invisible) je vais choisir. Nous verrons bien lorsque les chambres seront prêtes... dans quelques mois !

Et comme j'ai déjà des couleurs en tête comme fils conducteurs de la déco des chambres, je m'en suis servie pour les étoiles : orange pour un grumeau, vert pour l'autre !

Envol d'étoiles orange Envol d'étoiles vertes

20 mai 2013

Quelques (contre-)vérités sur l'AMP et la FIV

Conformément au vocabulaire de l'Agence de la biomédecine, il faut désormais parler d'AMP (assistance médicale à la procréation) et plus de PMA (procréation médicalement assistée), pour une nuance de sens et donc d'implication éthique. Quelques "PMA" m'échappent encore mais j'essaie de me débarrasser de cette mauvaise habitude.

AMP

L'AMP concerne les femmes de 30 ans et plus : FAUX

Mon homme et moi avons commencé à essayer de faire un bébé alors que je n'avais que 23 ans. Après un an d'échecs, nous en avons parlé à notre gynécologue. C'est alors que le parcours d'AMP a débuté pour nous : j'avais 24 ans. Aujourd'hui, je suis enceinte de bientôt 4 mois et j'ai eu 28 ans il y a un petit mois.

Dans le service d'AMP où nous étions suivis (quel bonheur, cet imparfait !), j'ai eu l'occasion d'en voir défiler, des femmes dans le même cas que moi, lorsque je me rendais, 3 fois par semaine, au CHU pour les échographies et les prises de sang. Et je peux vous dire qu'elles étaient loin d'avoir toutes (dépassé) la trentaine !

L'AMP, ça met les couples à l'épreuve : VRAI et FAUX

De notre côté - et sans vouloir paraître "plus solides" ou "meilleurs" que les autres, nous avons plutôt bien vécu les traitements dans l'ensemble. Bien sûr, il y a eu des doutes, des peurs, des crises de larmes quand l'aiguille de l'injection quotidienne ne rentrait pas du premier coup dans le bidon. Mais, à mon sens, ce n'est pas l'AMP qui éprouve les couples, c'est cette frustration, cette absence, ce désir inassouvi. Le seul remède : s'aimer très fort, être porté par la même envie et vivre ça ENSEMBLE. Sans même parler de savoir d'où vient le problème (de la femme, de l'homme ou des deux), ce n'est pas parce que c'est souvent la femme qui subit les traitements qu'il ne s'agit pas d'une affaire de couple ! Un bébé, dans l'intimité ou avec un coup de pouce (ou de main, selon les cas !), ça se fait à deux.

La probabilité d'avoir des jumeaux est plus élevée avec une FIV : VRAI et FAUX

En réalité, la plus grande fréquence des grossesses multiples ne résulte pas du processus de FIV en lui-même (que l'on pourrait croire à tort encore mal maîtrisé) mais d'un choix du couple. Lorsqu'on est en parcours d'AMP, c'est que l'on a envie de devenir parents depuis un moment déjà. Les données de l'équation ne sont donc plus tout à fait les mêmes : dans ce processus de FIV qui vous met à la merci des pouvoirs limités de la médecine, avoir l'occasion d'augmenter ses chances de concrétiser son "désir d'enfant" est à la fois un risque et un luxe que les futurs parents potentiels sont souvent prêts à prendre.

Dans notre cas, lors de la première tentative, un seul embryon a résulté de la fécondation in vitro ; la question ne s'est donc pas posée.
Lors de la deuxième tentative, aucun embryon n'a tenu le coup jusqu'au jour prévu du replacement ; là encore, aucune question à se poser.
Lors de la troisième tentative, 8 embryons ont tenu le coup jusqu'au jour du replacement ; en accord avec l'équipe médicale, nous avons pris le risque d'en replacer 2 (compte tenu de mon "jeune" âge dans le contexte de l'AMP, c'était le maximum auquel nous avions le droit et cela nous convenait) pour augmenter nos chances de réussite.
Les résultats d'un replacement sont en effet toujours aléatoires, seule la nature peut décider de donner une chance à l'un et/ou l'autre de ces embryons. Et nous ne regrettons pas notre choix car aucun des 6 autres embryons ne s'est révélé assez solide pour être congelé en vue d'un éventuel prochain transfert.

Faire une FIV, c'est contraignant et fatigant : VRAI

On ne va pas se mentir : suivre un protocole de FIV n'est ni une sinécure ni une partie de plaisir. Il y a :

  • les papiers à remplir,
  • les rendez-vous avec l'équipe médicale avant de lancer le processus,
  • le bilan de santé annuel, en début et en cours de protocole,
  • les allers-retours à la pharmacie,
  • les injections quotidiennes à heure fixe,
  • les médicaments quotidiens,
  • les échographies plusieurs fois par semaine,
  • les prises de sang plusieurs fois par semaine,
  • les ponctions d'ovocytes et les recueils de spermatozoïdes,
  • sans parler de tous les imprévus qui compliquent et retardent tout ça (kystes qui résultent d'une hyperstimulation ovarienne et qui doivent être ponctionnés, endométriomes qui décident d'embêter le monde plus que de raison, infections à traiter avant de poursuivre, etc...).

Et pourtant, ce n'est pas ça le plus fatigant. Le pire, ce sont les montagnes russes que nos émotions ont décidé d'emprunter, calées sur le rythme des étapes du protocole, des bonnes surprises, des mauvaises nouvelles...

Alors oui, faire une FIV, c'est pénible, pour des raisons matérielles, logistiques et physiques mais aussi - et surtout - psychologiques. Mais le jeu en vaut la chandelle, non ?

19 mai 2013

L'endométri-quoi ?

L'endométriose ! Une maladie méconnue, à la fois du grand public et - plus grave - du corps médical lui-même.

J'en suis atteinte, c'est pour cette raison que je me sens d'une part concernée par la question, d'autre part légitime pour en parler, à travers mon expérience et en m'appuyant sur le site d'Endofrance, l'association française de référence qui lutte contre l'endométriose.

Endométriose

C'est quoi, cette bête-là ?

L'endomètre, c'est le tissu qui tapisse l'utérus. Au cours du cycle menstruel et sous l'effet des hormones, il s'épaissit en prévision d'une grossesse éventuelle, et s'il n'y a pas fécondation, il se désagrège en saignant : ce sont les règles.

L'endométriose, c'est le tissu utérin qui s'étend et provoque des lésions, des adhérences et des kystes en dehors de l'utérus (par exemple sur les ovaires, la vessie, le rectum, etc.).

Et ça fait quoi, d'être atteinte d'endométriose ?

Dans mon cas, la maladie se rappelle à mon bon souvenir principalement au début des règles (désolée si vous me trouvez triviale ou impudique mais c'est la réalité de la maladie) et sous la forme :

  • de douleurs lancinantes insupportables (et je ne pense pas être particulièrement douillette, en toute objectivité) au niveau des ovaires, de l'abdomen, du bas du dos, du rectum et des jambes,
  • de malaises, tellement les douleurs sont fortes,
  • de diarrhées,
  • de "pincements" intenses et plus ou moins brefs lorsque j'urine, quel que soit le moment du cycle.

Il n'est pas rare que je ne puisse pas travailler en début de cycle, les douleurs rendant impossible toute concentration. Dans mon malheur, j'ai quand même la chance que ces douleurs ne durent que les 2 ou 3 premiers jours des règles (exceptées les douleurs urinaires), alors que certaines femmes sont handicapées plusieurs jours, voire semaines, par mois. Les conséquences peuvent également s'avérer graves, voire dramatiques, en fonction de la sévérité de l'endométriose et des organes touchés.

Et - last but not least - l'infertilité est également l'un des symptômes fréquents de l'endométriose. C'est d'ailleurs à l'occasion d'un bilan de fertilité (comme souvent) que la maladie m'a enfin été diagnostiquée, alors que cela faisait des années que ces symptômes existaient.

Endométriose, médecins et remèdes

L'endométriose est encore méconnue et, même lorsqu'elle est diagnostiquée clairement, les médecins (même les femmes !) ont du mal à s'en préoccuper réellement, les femmes se plaignant de fortes douleurs menstruelles (l'un des symptômes les plus fréquents) étant vues comme des "chochottes" et leurs douleurs étant considérées comme normales pendant les règles. Dans ma vie de (jeune) femme, j'ai rencontré plusieurs gynécologues et sages-femmes. J'ai fait part de mes douleurs à chacun d'entre eux, aucun n'a pris la peine de se pencher sur le problème. Le diagnostic a donc été posé tardivement et un peu par hasard.

Au fil des années, j'ai testé différents médicaments au fur et à mesure que les douleurs s'intensifiaient et que les anti-douleurs devenaient inefficaces. Dernièrement, seule la codéine parvenait à me soulager, et encore pas complètement et pas à chaque fois. La chaleur a aussi un effet bénéfique : bouillotte et bain chaud deviennent donc régulièrement mes meilleurs amis.

Endométriose, infertilité et grossesse

J'ai appris récemment, en regardant l'émission Les maternelles (sur France 5) consacrée à la maladie, qu'en cas d'endométriose et de "désir d'enfant", comme on dit, il faut choisir entre traiter les douleurs et traiter l'infertilité. Si l'on m'avait posé le problème en ces termes, il est évident que j'aurais préféré que l'on s'occupe de mon infertilité, quitte à devoir supporter ces douleurs pour une durée indéterminée. Au final, c'est ce qui s'est passé puisque les médecins ont choisi pour moi, par méconnaissance, désintérêt ou incompétence.

J'ai lu à plusieurs reprises que la grossesse empêcherait la progression de la maladie, voire la ferait régresser. Si seulement cela pouvait être vrai, ce serait double bénéf' ! En tout cas, après la grossesse, je suis bien décidée à me faire entendre et à faire entendre mes douleurs, quitte à passer pour une chochotte ou une emmerdeuse, le temps que quelqu'un se décide à me prendre au sérieux.

Surtout que j'ai eu aujourd'hui, et contre toute attente, une "crise d'endométriose" au niveau du bas du ventre et du rectum. Impossible de marcher ou de m'asseoir pendant plusieurs heures, que j'ai passées à me tordre de douleur pour trouver la position la moins inconfortable. J'avais prévu un billet sur l'endométriose dans les jours prochains mais je me suis dit qu'aujourd'hui était le bon jour pour en parler...

17 mai 2013

Et si on parlait français ?

Aujourd'hui, un petit billet qui n'a a priori rien à voir avec les grumeaux (quoique... en fait, si : quand ils auront l'âge, je leur ferai la guerre aux fautes d'orthographe, de conjugaison et autres massacres linguistiques ! ;-)) : les fautes de langue que j'entends à longueur de journée et qui me hérissent le poil !

Parler français

Quelques exemples :

  • De la même façon qu'on ne dirait pas un sorte de, on ne dit pas un espèce de, même si le mot qui suit de est de genre masculin.
  • Quand on reçoit le courrier annuel de l'administration fiscale, cela veut dire que l'on est près de déclarer ses revenus même si l'on n'est pas forcément prêt à payer ses impôts.
  • Ne pas confondre rebattre les oreilles, comme je fais avec mon homme par rapport à mon bidon qui pousse :-), et rabattre les oreilles, qui ressemble plutôt à ça :

    Rabattre les oreilles

  • Pour souligner ou nuancer leurs propos, certains représentent les guillemets avec leurs petits doigts crochus : mieux vaut alors éviter d'énoncer qu'il s'agit de parenthèses ;-).
  • Si l'on reste logique, une réduction de -20% annulerait ladite réduction puisque, comme on a déjà vu l'inverse ici, normalement deux négatifs (la réduction et le -x%) s'annulent. Une réduction de 20% suffit donc déjà à vous faire faire des économies.
  • L'adjectif super est invariable, incroyable non ? Donc, même si vous êtes un formidable négociateur, vous ne ferez toujours que de super affaires !
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16 mai 2013

Papillote sans aluminium ni silicone

Dans un précédent billet, j'évoquais les pochettes alimentaires vendues par www.sans-bpa.com en guise d'alternative saine et écolo à l'aluminium ou au papier sulfurisé pour emballer les aliments mais regrettais de ne pas avoir encore trouvé de solution équivalente pour les papillotes.

Après quelques recherches complémentaires, je suis finalement arrivée à cette conclusion : rien de tel que le verre pour faire cuire les aliments !

En effet, d'après plusieurs sources concordantes que je cite plus bas, le silicone est loin d'être une alternative satisfaisante, quels qu'en soient la qualité et le prix d'ailleurs.

Le silicone, qu'est-ce que c'est ?

Le silicone alimentaire est un mélange de polymères de silicone associé à un catalyseur. Les matériaux alimentaires sont censés rester inertes, c'est-à-dire qu'ils doivent empêcher la migration des particules vers les aliments.
Cependant, certains fabricants de moules en silicone utilisent des agents de remplissage qui peuvent diminuer la résistance des produits et donner un goût ou une odeur de caoutchouc aux aliments.
En fonction du catalyseur utilisé, on distingue deux types de silicone :

  • le silicone platine, qui reste inerte jusqu'à 250-300°C,
  • le silicone peroxydé, qui reste inerte jusqu'à 160°C (une température relativement basse !).

Quel silicone choisir ?

Malheureusement aucun étiquetage ne permet de distinguer ces deux types de silicone. Plusieurs sites mentionnent toutefois deux astuces simples pour faire la distinction soi-même :

  • Avant l'achat : si une marque blanche apparaît lorsque l'on pince le silicone, il y a de fortes chances qu'il s'agisse de silicone peroxydé.
  • Après l'achat : le silicone peroxydé dégage une odeur désagréable, surtout lors des premières utilisations.

On aurait donc tendance à préférer le silicone platine (qui reste généralement plus cher que le peroxydé). Toutefois, l'Office fédéral de la Santé publique suisse recommande de ne pas chauffer les moules, quel que soit le type de silicone, à plus de 200°C. Au-delà de cette température, le silicone semble en effet se dégrader plus vite et favoriser la migration de substances chimiques vers l’aliment.

Si vous souhaitez tout de même utiliser des moules en silicone, mieux vaut prendre cette précaution préalablement à toute utilisation : curer le moule, c'est-à-dire le "nettoyer" (avec un mélange d'eau et d'huile car le silicone n'aime pas être chauffé "pour rien" - pensez-y aussi si tous les compartiments de votre moule ne sont pas remplis avec votre préparation quand vous cuisez vos muffins, par exemple !) pendant 4 heures à 200°C.

Pas de silicone chez moi !

Bon, d'accord, je l'avoue : nous avons un moule à muffins en silicone, mais nous l'avions acheté avant de nous poser toutes ces questions. Nous nous contenterons de l'utiliser dans les conditions décrites ci-dessus pour limiter les risques.

Moule silicone

 

Et pour continuer à cuisiner à l'étouffée en toute tranquillité sanitaire et écologique, je vais investir tout simplement dans un plat en verre avec couvercle. J'ai repéré ce site que j'envisage de tester prochainement : http://www.videlice.com/103-verre-.

 

Sources sur le silicone :

15 mai 2013

C'est grand comment, une poussette double ?

Comme ça !

Poussette double

(photo réalisée sans trucage)

Et je vous jure que :

  • notre véhicule n'est ni une Twingo, ni une Smart,
  • ce que vous voyez là n'est pas le top case d'un scooter,
  • la photo est à échelle humaine et non à échelle Barbie ou Lego !

Et encore, au début, les cosys peuvent à la fois s'adapter sur la poussette et faire office de sièges auto ; mais au bout de quelques mois, il faudra les asseoir dans leurs sièges auto + caser les hamacs de la poussette dans le coffre, au-dessus du châssis.

La question : comment fait-on pour emporter la poussette, nos affaires et celles des grumeaux en un seul voyage ? :-)
La réponse : comme il est pour nous hors de question de changer de voiture (la nôtre a à peine plus d'un an et nous nous refusons à passer au break ou au monospace !), nous nous sommes dit que notre Mégane - pour ne pas la nommer - ferait très bien l'affaire pour la vie de tous les jours et qu'un coffre de toit suffirait pour les trajets un peu plus longs, pour aller passer quelques jours dans le nord par exemple.

15 mai 2013

Être "Rh-" et avoir un homme "Rh+"

On dit toujours qu'il faut surveiller les femmes Rh- sous prétexte que leur rhésus peut présenter une incompatibilité foeto-maternelle - sous-entendu qu'elles sont potentiellement "dangereuses" pour leur bébé - sauf qu'on oublie de préciser que ce risque n'existe que si le père est Rh+ et si le résultat est que le bébé est lui aussi Rh+. Donc, c'est autant la faute du papa que de la maman, non mais ! ;-)

Rhésus négatif

Ça veut dire quoi, dans les faits ?

Techniquement, cette incompatibilité foeto-maternelle se traduit par la fabrication, par la mère, d'agglutinines destinées à détruire les globules rouges du bébé. Plusieurs facteurs conditionnent toutefois l'existence de ce risque :

  • Comme dit plus haut, il faut que la mère soit Rh- et le père Rh+. S'ils sont du même rhésus ou si la mère est Rh+ (quel que soit le rhésus du père), aucun risque.
  • Il faut que le bébé soit Rh+ (mais cela ne peut être vérifié qu'après l'accouchement, d'où l'intérêt de prendre des précautions).
  • Il faut que le sang de la mère et celui du bébé entrent en contact, soit lors des remaniements placentaires habituels de la grossesse, soit au moment de la délivrance.

En général, la première grossesse se passe sans problème car la mère se contente alors de détecter les globules rouges Rh+ du bébé et de fabriquer des agglutinines inactives. C'est à partir de la deuxième grossesse que le risque se concrétise puisque la mère reconnaît alors cette deuxième intrusion Rh+ et ses agglutinines se mettent alors en action. Le risque est surtout fœtal puisque le bébé peut alors souffrir d'une anémie sévère et d'une atteinte grave du foie et de la rate, qui peuvent s'avérer mortelles.

Mais qu'est-ce qu'il faut faire alors ?

  • S'assurer de connaître son propre rhésus et celui du père.
  • Le signaler à son médecin (normalement, si c'est un vrai médecin, il doit poser la question de lui-même, généralement plutôt trop tôt que trop tard).
  • Se faire injecter du Rhophylac (ou équivalent) autant de fois que nécessaire au cours de la grossesse (dans mon cas, on m'a parlé de 3 injections maximum).
  • Faire une prise de sang mensuelle pour pratiquer une RAI (= recherche d'agglutinines irrégulières).

Rien de bien contraignant, en somme !
En revanche, si la RAI révèle la présence d'agglutinines irrégulières, j'ignore (pour l'instant !) ce qu'il faut faire mais j'avoue que je préfèrerais ne pas le découvrir :-)

Sinon, être Rh- et surtout O-, c'est pas si mal !

Car ne l'oubliez pas : si vous avez besoin de sang, en tant que O-, je suis donneuse universelle. La classe, non ? ;-)

Le seul hic, c'est que je ne peux recevoir que d'un autre O-. Ça tombe bien : c'est aussi le cas de mon frère ! D'ailleurs, c'est pour ça que nous n'avons pas le droit de vivre trop loin de l'autre. Bon, en fait, on a le droit, mais si c'était le cas, on se manquerait trop :-)

Au fait, faudra qu'on m'explique comment deux O+ (en l'occurrence, mes parents) peuvent donner un O-, à deux reprises qui plus est ! Je sais pas vous, mais mes profs de maths m'ont toujours dit que deux + ne pouvaient donner qu'un autre + ! On m'aurait menti ? ;-)

14 mai 2013

Bidon du 14 mai

♪ Et ça continue encore et encore
C'est que le début, d'accord d'accord ♫


En réponse aux quelques réclamations reçues et comme promis, voici à quoi ressemble mon bidon aujourd'hui :

14 mai 2013

 

14 mai 2013

Les p'tits trucs cool et moins cool... - Épisode 1

... de la grossesse, du décollement placentaire, de son copain l'hématome, de l'arrêt maladie, tout ça tout ça, quoi !

 

Les p'tits trucs pas cool :

  • Être réveillée par les tondeuses de la ville qui s'activent au pied de l'immeuble entre 8h02 et 8h13, juste pour flinguer ta grasse mat' !

  • Être soumise aux horaires de sortie. Bon en même temps, je ne sors quasiment que pour mes examens et rendez-vous médicaux :-)

  • Changer de taille de soutien-gorge à même pas 3 mois de grossesse et tant pis s'ils continuent à grossir, je refuse de passer à la lettre suivante !

  • Ranger la tente et l'équipement de camping, étrennés en 2012, pour une durée indéterminée.
  • Annuler :
    • le concert d'Olivia Ruiz,
    • le spectacle de Michaël Gregorio,
    • le concert de P!nk,
    • le concert de Rammstein,
    • peut-être le concert de Leonard Cohen.
    En même temps, pour Olivia Ruiz et Michaël Gregorio, j'en connais un qui en a bien profité à ma place - hein frérot :-) - et qui va peut-être profiter aussi du concert de Leonard Cohen, si mon copain l'hématome se sent toujours bien chez moi d'ici là !

  • Annuler :
    • les week-ends en famille dans le Pas-de-Calais et le Nord,
    • le week-end à Berlin,
    • les vacances en Italie en passant par Lyon pour voir des copains,
    • peut-être le week-end en Bourgogne, à 300 km de chez nous, pour la cousinade annuelle,
    • peut-être le mariage de ma coupine à Tours, à 300 km de chez nous,
    • peut-être le changement de dizaine de mon autre coupine à (seulement, pourtant !) 45 km de chez nous.
  • Mais le truc qui serait vraiment mais vraiment pas cool, ce serait de ne pas pouvoir assister au mariage de mon frère cet été !

 

Les p'tits trucs cool :

  • Aller dans les magasins (par exemple pour aider ton frère à trouver ses chaussures de marié ou pour choisir de la laine pour les grumeaux) et t'asseoir avec plaisir sur invitation des vendeuses attentionnées qui lorgnent plus ou moins discrètement sur ton bidon qui pousse :-)

  • Passer de la 50 000ème place à la 3 000ème place en moins de 3 semaines sur Motus-online (mais si, vous savez bien : ♫ Mo-mo-mo-tus ♪).

  • Être très gentille avec son copain l'hématome pour qu'il reste en ma compagnie au moins jusqu'au 9 juin, histoire que je puisse suivre Roland-Garros du début à la fin :-)

  • Pouvoir recommander les meilleurs jeux de l'après-midi de France 3.
    Donc, parce que je sens que vous brûlez d'impatience et de curiosité, dans l'ordre de (ma) préférence ;-) :
    • Slam : à ma portée et avec un animateur un peu "jeunot" mais pas désagréable à regarder et à écouter
    • Questions pour un champion : à ma portée dans l'ensemble, très intéressant et avec un animateur qui vaut le détour
    • Harry : seulement la troisième place pour ce jeu parce que je ne connais pas la moitié des mots à trouver et que regarder un jeu sans pouvoir jouer moi-même, ben ça m'amuse qu'à moitié
    • Des chiffres et des lettres : parfait pour se réveiller tranquillement de la sieste, d'autant plus que c'est le premier jeu diffusé par France 3 l'après-midi
  • Commander un steak au restaurant juste pour avoir le plaisir de préciser "bien cuit, s'il vous plaît, parce que je suis enceinte".

  • Tricoter devant Drucker (presque) sans honte.

Michel Drucker

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