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Tannabelle et ses grumeaux
   
"Livre-lui tes pensées. Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas."
Oscar et la dame rose - Éric-Emmanuel Schmitt
   
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Derniers commentaires
16 juin 2013

22 SA

22 SA, c'est-à-dire :

  • 22 semaines d'aménorrhée,
  • 22 semaines depuis le premier jour de mes dernières règles,
  • 20 semaines de grossesse,
  • le seuil de viabilité déterminé par l'OMS,
  • le terme au-delà duquel nous pourrons inscrire Élise à l'état civil, qu'elle vienne au monde vivante ou sans vie,
  • le terme au-delà duquel nous pourrons inscrire Élise sur notre livret de famille, qu'elle vienne au monde vivante ou sans vie,
  • le terme au-delà duquel nous pourrons officiellement prénommer Élise, sans lui donner notre nom de famille, si elle vient au monde sans vie,
  • le terme au-delà duquel on nous remettra, si Élise vient au monde sans vie, un "acte d'enfant sans vie" qui nous permettra d'organiser nous-mêmes ses funérailles,
  • le terme au-delà duquel nous aurons droit, si Élise vient au monde sans vie, aux mêmes congés maternité et paternité que si Élise et Gaspard venaient au monde vivants tous les deux.

J'en suis à 22 SA et dans ma tête, c'est une étape de plus.

Etat civil

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15 juin 2013

Qu'est-ce que le handicap ?

Vidéo
Débat diffusé sur Public Sénat
Date : 8 juin 2013
Durée : 44 mn
Même s'il est encore trop tôt pour savoir si nous serons directement confrontés au handicap, je ne peux m'empêcher de me sentir désormais concernée, quel que soit le diagnostic pour Élise.
15 juin 2013

Adapté(s)

Vidéo

Documentaire diffusé sur Public Sénat
Date : 8 juin 2013
Durée : 53 mn

Même s'il est encore trop tôt pour savoir si nous serons directement confrontés au handicap, je ne peux m'empêcher de me sentir désormais concernée, quel que soit le diagnostic pour Élise.
14 juin 2013

Une grossesse et des découvertes dont certaines ne m'auraient pas manqué

Une grossesse *merdique*, c'est aussi l'occasion...

... de vivre de nouvelles expériences :

  • l'amniocentèse - pour en savoir plus,
  • les rendez-vous chez la psychologue - pour se libérer,
  • les séances d'acupuncture - pour se détendre,
  • l'homéopathie - pour moins mal dormir,

... et de faire des découvertes insoupçonnées :

  • faire des nuits plus courtes que quand je travaille, alors que je suis en arrêt,
  • être encore plus fatiguée, physiquement et nerveusement, à force de dormir si peu et si mal, que quand je subissais plus de 5h de trajet par jour à l'époque où je travaillais en Île-de-France tout en habitant en Seine-Maritime.

Dormir

13 juin 2013

Le billet qui sert à rien !

Les laboratoires pharmaceutiques poussent le marketing jusque dans le design de leurs capsules.

La preuve avec ce complément vitaminique réservé aux femmes et au look très girly ;-)

Capsules girly

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12 juin 2013

Un bébé (ou plus !), ça se fait à deux

On entend souvent que les hommes sont lâches, surtout face à des grossesses, qui plus est lorsqu'elles sont accidentelles. Soit.

Mais quand seul l'avis de la maman est pris en considération, même lorsque le papa est manifestement impliqué dans la grossesse (par exemple : il assiste à toutes les échographies, à toutes les consultations avec la gynécologue, avec l'équipe de diagnostic prénatal et même avec la psychologue en cas de problème), il ne faut pas s'étonner que l'image du papa indifférent persiste dans l'inconscient collectif !

  • C'est moi qui porte les bébés, c'est vrai.
  • C'est moi qui fais particulièrement attention à mon hygiène de vie, c'est vrai.
  • C'est moi qui ai besoin de crème anti-vergetures, c'est vrai.
  • C'est moi qui ai envie de riz au thon alors que nous sommes prêts à nous endormir, c'est vrai.
  • C'est moi qui passe les échographies et qui ai subi l'amniocentèse, c'est vrai.
  • C'est moi qui vais jongler pour leur faire voir la lumière du soleil, c'est vrai.

Je peux donc comprendre que la maman soit au centre de toutes les attentions en ce qui concerne les aspects "classiques" de la grossesse mais il y a des choses que je ne comprends vraiment pas...

  • Pourquoi est-ce que seul mon consentement était requis sur le formulaire autorisant l'échographiste à présenter notre cas au staff, alors que mon mari était à mes côtés ?
  • Pourquoi est-ce que seul mon consentement était requis sur le formulaire autorisant la réalisation de l'amniocentèse et des analyses nécessaires au diagnostic prénatal in utero, alors que mon mari était à mes côtés ?

Pour l'équipe médicale, le papa ne compte presque pas mais moi je sais que je peux compter sur lui et c'est ça qui compte !

Mari

11 juin 2013

Les petits riens qui changent tout

Au rayon des dernières (r)évolutions du foyer :

  • Alors que nous recevions depuis un moment déjà par mail les relevés de compte de notre première banque, nous avons enfin pris la peine d'effectuer la même démarche pour notre deuxième banque !
    Tirelire

 

  • Même si les beaux jours ont tardé (tardent encore...) à venir, nous avons fait déjà fait quelques barbecues cette année, ce qui nous a donné l'occasion de remplacer nos brochettes en bois jetables et qui laissaient des petits copeaux dans les aliments par des brochettes en métal.
    Nous réserverons les modèles en bois au bricolage (tiens, pourquoi pas un mikado maison ?), histoire de ne pas les jeter sans les avoir utilisés !
    Piques brochette métal

 

  • Exit le papier d'alu pour les papillotes : welcome le plat en verre avec couvercle !
    Plat en verre

 

  • Mon homme étant amateur de café, notre cafetière fonctionne très régulièrement : nous avons donc remplacé nos filtres en papier, non blanchis et aux coutures mécaniques (donc compostables, mais quand on n'a pas - encore, faute de place - de bac à compost, c'est un peu dommage), par un filtre réutilisable.
    Filtre café réutilisable
10 juin 2013

Une étape de plus

La semaine dernière, nous avons rencontré le Professeur du CHU spécialisé en médecine fœtale afin d'envisager la réalisation d'une amniocentèse, suite aux problèmes détectés chez Élise. On ne peut pas dire que la communication soit sa qualité première !

Pour démarrer l'entretien, il nous a demandé ce que nous savions de la raison qui nous amenait chez lui. Après notre réponse, silence - le premier d'une longue série ! Alors que c'est le CHU qui nous a "convoqués" à ce rendez-vous, nous avions l'impression que le Professeur, comme la médecin et la sage-femme qui l'accompagnaient, attendait que nous nous exprimions alors que nous nous attendions plutôt à ce qu'il nous donne des informations et nous parle de l'amniocentèse, du déroulement, des risques, etc.

Entre son manque de loquacité et le caractère évasif de ses propos, nous n'étions pas vraiment à l'aise et lorsque nous posions des questions fermées, après ses réponses, nous ne savions pas s'il avait répondu par l'affirmative ou la négative. Bien sûr, nous ne nous attentions à aucune nouvelle information concernant l'état d'Élise puisqu'aucun examen supplémentaire n'avait été réalisé entre-temps mais même à propos de l'amniocentèse, le peu que l'on sait, c'est grâce à ce qu'on avait lu avant de venir et pas à ce qu'il nous en a dit... Bref, nous savons bien qu'il reste un technicien (et au final, s'il est compétent dans ce domaine, c'est l'essentiel) et nous ne nous attendions pas à ce qu'il déploie des trésors de psychologie mais nous espérions une démarche un peu plus tournée vers nous. Comme mon mari et moi étions déjà décidés à réaliser l'amniocentèse avant même l'entretien et qu'ils pouvaient me la faire passer dans la foulée, nous nous sommes dit que repousser l'échéance ferait plus de mal que de bien.

Amniocentèse
L'amniocentèse en elle-même ne dure que quelques minutes, préparation et nettoyage du ventre de la maman inclus : sous contrôle échographique, on introduit une aiguille (pas petite !) à travers la paroi abdominale, préalablement désinfectée, afin de prélever du liquide amniotique dans lequel baigne le bébé et qui contient les cellules fœtales à analyser. Le geste est plus proche du douloureux que du désagréable mais reste tout-à-fait supportable. Dans les heures qui ont suivi, j'avais l'impression d'avoir le ventre tendu et lourd mais cette sensation a disparu dès le lendemain.
A court terme, ce sont les risques liés à cet acte (mort in utero, fausse couche, pertes de sang ou de liquide amniotique, rupture des membranes) qui m'inquiètent : d'après le Professeur (qui a réalisé lui-même l'amniocentèse, assisté d'une médecin), si quelque chose se passe d'ici trois semaines, ce sera probablement lié à l'amniocentèse - d'où la petite inquiétude qui se promène au fond de ma tête et de mon cœur.

Pendant l'échographie de repérage préalable à l'amniocentèse en elle-même, nous avons eu le plaisir de voir Élise réagir quand les médecins tapotaient mon ventre pour voir où elle était, comment elle se comportait, etc. C'était trop mignon ! :-)
En revanche, pendant l'amniocentèse, j'ai évité de regarder l'écran, les médecins ou les ustensiles, et j'ai fixé le plafond pour pouvoir rester concentrée, me détendre et éviter ainsi de respirer trop fort, de bouger ou de sursauter. Mais mon homme a continué à regarder l'écran et a pu voir qu'Élise était très curieuse et n'arrêtait pas d'aller voir ce qui venait l'embêter ! :-)
Comme nous ne savons pas encore ce que la vie a décidé de nous réserver, nous nous raccrochons à ces petits bonheurs, aussi furtifs et insignifiants soient-ils...

(Pour cette amniocentèse, j'ai même eu le droit de servir de cobaye pour l'utilisation d'un nouvel appareil d'échographie, entourée du Professeur, de la médecin, de la sage-femme et du commercial venu faire la démonstration de son nouveau joujou, en plus de mon homme : pour l'intimité, on repassera !)

Nous avons reçu le premier résultat de cette amnioncentèse : la conclusion est qu'il n'y a pas d'anomalies sur les chromosomes 13, 18, 21, X et Y. Élise n'a donc aucune de ces 3 trisomies a priori (le risque 0 n'existe pas mais, par rapport à ces pathologies-là, Élise redevient un bébé comme les autres). Mais il est encore trop tôt pour se réjouir : il s'agit simplement de pistes écartées et rien ne dit qu'elle n'a pas une autre pathologie grave. Nous devrions connaître le résultat complet début ou mi-juillet.

Encore une étape de passée, mais qui reste difficile à gérer entre d'une part le mini-soulagement, d'autre part l'attente et l'angoisse qui sont devant nous pour encore plusieurs semaines...

8 juin 2013

Comme des poissons dans l'eau

Les grumeaux qui font des bulles, ça fait déjà plusieurs jours que je les perçois.

Mais les sentir, par moments et sans m'être encore aperçue qu'ils approchaient, "affleurer à la surface de mon bidon", comme deux dauphins qui viendraient chercher les caresses des touristes marins, c'est tout récent et ça réchauffe le coeur !

image

7 juin 2013

Merci Pierre Bellemare !

En arrêt depuis quasiment le début de la grossesse et fan des Enquêtes impossibles présentées par Pierre Bellemare et diffusées sur NT1 à raison de 4 à 10 épisodes par jour, je me suis constitué une petite liste des astuces à connaître et des erreurs à ne pas commettre, si un jour j'envisage de me débarrasser de quelqu'un ;-)

Les enquêtes impossibles

  • Ne pas conserver les vêtements et chaussures que l'on portait le jour J.
  • Éviter de laisser ses empreintes sur la victime ou le lieu du crime.
  • Ne pas lire le journal dans l'ambulance qui emmène la victime agonisante, surtout s'il s'agit de son mari/sa femme/son père/sa mère (rayer la mention inutile).
  • Utiliser de la succinylcholine, mais sans en vanter les mérites publiquement au préalable.
  • Éteindre son portable avant, pendant et après, pour éviter d'être repéré par les antennes-relais.
  • Éviter de s'en prendre à quelqu'un de trop proche, l'entourage des victimes étant toujours dans le collimateur des enquêteurs.
  • Veiller à donner une version des faits cohérente (éviter par exemple, lorsqu'on appelle les secours, de prétendre que l'on ne peut pas venir en aide à la victime parce qu'elle se trouve dans une pièce fermée à clé de l'intérieur tout en décrivant précisément ses blessures).
  • Ne pas fumer sur le lieu du crime, que ce soit pendant le repérage ou après les faits, ou du moins ne pas jeter ses mégots sur place.
  • Après la découverte prétendument inopinée de la victime, ne pas mettre son petit frère à l'abri chez les voisins et attendre 20 minutes pour prévenir les secours.
  • Donner la même version à tout le monde, notamment aux enquêteurs et aux autres témoins entendus ou susceptibles de l'être.

Toutes ces recommandations sont basées sur des faits réels et des erreurs réellement commises par des criminels - si, si, j'vous jure !

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